Parlons un peu d'un sujet d'actualité : la vaccination.

A titre personnel, je n’ai jamais été contre la vaccination. Au contraire, je l’ai toujours considérée comme une avancée de la connaissance humaine. Un vaccin, cela consiste à apprendre au corps physique comment reconnaître puis affronter certaines petites vies (les virus) qui viendraient le fragiliser. Cela ne revient pas à nier une approche holistique de la santé (comme l’ayur veda) mais à reconnaître humblement l’existence d’états de déséquilibre du corps, qui sont d’ailleurs très souvent d'origine tout à fait karmique, et d’apprendre au corps à utiliser la connaissance de ses agresseurs.

Mais la vaccination, comment ça marche ?

Il existe des modalités très différentes de vaccins :

  • soit on inocule une version du virus très affaiblie (= on envoie à la mort un vieillard fatigué en armure pour que, le jour où le corps reverra cette armure, il sache qu’il s’agit d’un ennemi et quelles sont ses faiblesses). Cette technique est très peu usitée aujourd’hui ;
  • soit on inocule le virus mort (= on montre au corps physique à quoi ressemble la dépouille du virus pour qu’il puisse le reconnaître et produire les armes nécessaires immédiatement en cas de nouvelle rencontre) ;
  • soit on inocule une trace ou une protéine qu’utilise le virus (= on montre au corps physique quels sont les drapeaux accrochés au char de cet agresseur pour que le corps se mette en ordre de bataille immédiatement dès qu’il verra, à l’avenir, une de ses bannières) ;
  • soit on utilise un rétrovirus inoffensif pour l'Homme, par exemple animal, et on le charge de porter l'identifié du virus contre lequel on veut vacciner (= ici, c'est une sorte de fou du roi bienveillant, un rétrovirus, qu'on déguise avec le costume du virus contre lequel on veut vacciné, et comme le rétrovirus bouge et fait des chose similaires au virus original, le public s'en émeut comme on s'émeut devant une pièce de théâtre, et saura comment évolue l'histoire lorsqu'il sera confronté au vrai virus le jour J) ;
  • soit on transmet au corps les plans secrets de réplication du virus ou de fabrication de ses armes/protéines, et on apprend au corps à fabriquer lui-même un faux virus / une arme qu’utilise le virus pour qu’il puisse s’entraîner et trouver sa faille, afin de pouvoir l’exploiter immédiatement lors de sa prochaine rencontre et empêcher le virus de se répliquer ou d’utiliser son arme : ce sont les fameux vaccins modernes à ARN messager.

Dans tous les cas, le principe est le même : on apporte au corps physique une connaissance spécifique, dans un langage qu'il comprend (celui des pitris lunaires qui le composent) pour qu’il puisse se mettre en ordre de bataille lorsqu’un ennemi se présente à la porte, habituellement masqué.

Ainsi, si on y réfléchit bien et sans préjugé, alors que Louis Pasteur officiait exactement à la même période qu’Helena Blavatsky recevait la Doctrine Secrète, la technique du vaccin est une forme d’initiation du corps physique sur ce plan uniquement. Mais cela n’a pas de signification spirituelle car, les lecteurs de Mme Blavatsky le savent : « le physique n’est pas un principe ».

Je pense important de souligner ces aspects parce que les étudiants de la spiritualité ésotérique ont trop souvent tendance à mélanger la connaissance occulte avec une vague mode spiritualisante de médecine douce alternative et des croyances qui ne s’appuient sur aucun enseignement solide, et qui ne résistent pas à l’objectivité du discernement.

Il est alors très intéressant de rechercher ce que dit le Tibétain au sujet de la vaccination et des vaccins.

La vaccination contre la petite vérole, le typhus et la malaria comme un bienfait

Des hôpitaux et des écoles sont construits partout, la menace de la peste bubonique et du choléra, qui ravageaient périodiquement le peuple et causaient des milliers de morts chaque année, ont été réduits au minimum, tandis que la vaccination contre la petite vérole, le typhus, la malaria ont fortement réduit le taux de la souffrance et de la mort. Les enfants reçoivent des soins experts dans le pays entier. Livrés aux seuls soins des naturels, les enfants étaient dans une misère épouvantable, la mortalité infantile était énorme, la malnutrition et les conditions déplorables étaient phénoménales. Tous ces bienfaits, le peuple de l'Inde en est redevable au gouvernement britannique.

(Les Problèmes de l’Humanité, p.131)

Le virus de la petite vérole, plus connu aujourd’hui sous le nom de variole, a été depuis l’époque où écrivait le Tibétain, éradiquée de la Terre en 1980 grâce à la vaccination massive. Sa vaccination repose sur l’inoculation d’un virus animal cousin de celui infectant les humains, la variole de la vache, mais qui est inoffensif pour l’homme : infecté par ce virus cousin, le corps physique apprend alors à se méfier de la variole humaine lorsqu’il la rencontre.

Pour le typhus, maladie terrible générée par un parasite de la puce de rat, elle ne pose désormais plus trop de difficultés grâce aux effets rapides et spectaculaires des antibiotiques à partir des années 50 (les vaccins, qui avaient une efficacité, ont été abandonnés parce qu’ils généraient des effets secondaires par rapport aux antibiotiques qui traitent rapidement et définitivement la maladie). Au début du XXIème siècle, toutefois, la science médicale prévoit de reprendre la création de vaccin contre le typhus en se fondant sur les nouvelles technologies de biologie moléculaire. A l’époque où le Tibétain parle des vaccins, ceux qui venaient d’être inventés étaient des vaccins soit fondés sur la technique du virus atténué, soit sur la technique du virus mort.

Enfin, concernant la malaria, appelé aussi paludisme, c'est une maladie issue d’un parasite. A l’époque où écrit le Tibétain, il n’y a pas encore de vaccin contre la malaria, il est donc surprenant qu’il parle de vaccin contre la malaria. En revanche, il existe la découverte d’un médicament synthétique dans les années 1930 qui a d’ailleurs fait l’actualité de la Covid-19 au début de la pandémie (mais dont l’efficacité s’est finalement avérée nulle contre la Covid-19) : la chloroquine, qui est un dérivé synthétique de la quinine (substance prélevée sur un arbuste d’Amérique du Sud). Un vaccin contre la malaria est toutefois en cours d’élaboration au début du XXIème siècle et se fonderait, dans les candidats vaccin, sur la technique de la protéine produite par le parasite (on n’inocule pas le parasite mais ce qu’il produit pour indiquer au corps de se mettre en ordre de marche s’il la rencontre).

Par ces trois exemples, on peut souligner que le Tibétain considère que ces trois éléments de médecine de vaccination (ou de médecine par médicament pour la malaria) sont bien des « bienfaits ». Et c'est un premier élément à noter.




Sur la vaccination obligatoire comme expression d’une vue lointaine

Contre les maux qu'il met en lumière, la médecine moderne combat ; les savants recherchent des soulagements des cures, et des méthodes d'extirpation saines et durables ; les chercheurs examinent les germes latents, et les experts sanitaires recherchent de nouvelles méthodes pour arrêter le massacre dû aux maladies. Les humanitaires à vues lointaines apportent dans cette bataille l'hygiène, les vaccinations obligatoires, des inspections fréquentes, des règlements protégeant la pureté des aliments, des dispositions législatives, et un meilleur habitat.

(Traité sur les Sept Rayons, Guérison ésotérique, p.324)

On notera ici que le Tibétain considère que les vaccinations obligatoires participent à une posture visionnaire (« les humanitaires à vues lointaines », dit-il) vis-à-vis de la santé. On notera accessoirement que le Tibétain ne récuse pas la chirurgie en parlant d’ « extirpation saine et durable ».

Sur ce que sont les vaccinations

"Que valent les vaccinations au point de vue occulte ou ésotérique ?" Cette question se présente souvent à l'esprit des guérisseurs lorsqu'ils se posent l'interrogation suivante qui est la base réelle de leur intérêt : "Les vaccinations affectent-elles les corps subtils, et comment ?"

Une vaccination n'a pas plus de valeur occulte qu'une injection hypodermique. Les soi-disant étudiants ésotériques ont mis un accent démesuré sur toute la question des sérums et des vaccins. A l'heure actuelle le corps humain est le récipient d'une telle diversité de substances précipitées du dehors jusqu'à son intérieur que l'ensemble du sujet offre à la fois une importance plus grande et moindre que les hommes ne le pensent. Tel est le paradoxe que je présente. On s'émerveille parfois devant les remarquables pouvoirs d'assimilation du corps humain en pensant aux aliments défectueux de toute nature, à l'inhalation de fumée durant des siècles, à l'inspiration d'air vicié, à l'absorption de médicaments, pilules, et tablettes de toute nature, au pillage des règnes végétal et minéral au cours de la recherche de leurs ingrédients, et à l'injection de substances chimiques, drogues, et sérums.

En toute équité, je rappelle qu'en ce qui concerne le bien-être physique de l'homme, ces méthodes et techniques occidentales ont abouti à produire une (population) plus saine qu'en Orient, à prolonger très nettement la durée de la vie humaine, et à éliminer de nombreux et affreux fléaux physiques qui prélevaient leur dîme sur l'humanité entière. En tant qu'Oriental, je l'admets. J'ai exposé ainsi la situation pour élargir le champ d'observation et le faire passer du spécifique au général.

En relation avec les maladies et les vaccinations, je rappelle qu'il y a trois groupes de maladies qui ne sont pas spéciales à l'homme, mais sont indigènes à la planète même. On les rencontre sous des formes extrêmement variées dans tous les règnes de la nature. Ces trois familles ou groupes de maladies sont :

1. Le grand groupe des maladies cancéreuses.

2. Le groupe syphilitique.

3. La tuberculose.

La plupart des objections à l'orthodoxie soulevées par les médecins tournés vers l'occultisme sont inspirées par le sentiment qu'il doit exister de meilleures méthodes pour maîtriser les maladies que d'injecter dans le corps humain des substances extraites du corps des animaux. Il est hors de doute qu'ils ont raison, et la preuve en sera donnée dans l'avenir. Ils éprouvent également une autre réaction, méconnue la plupart du temps, et qui est celle d'un sentiment de dégoût. Il faudrait prendre davantage en considération les souffrances infligées aux animaux qui fournissent les vaccins et autres substances.

L'effet des vaccins sur les corps subtils est pratiquement nul, bien moindre en tous cas que celui des maladies elles-mêmes. Une autre question intéressante se posera dans l'avenir, celle de savoir dans quelle mesure l'état maladif du corps physique se transmet aux corps intérieurs et les affecte sous l'angle de leur structure. Je n'ai pas l'intention d'y répondre. La médecine moderne traite et maîtrise les maladies modernes de trois manières principales : la science de l'hygiène, la médecine préventive, et les vaccinations. Ce sont les homologies inférieures de trois méthodes d'activité émanant du plan astral, des niveaux éthériques, et de la terre elle-même.

1. La science de l'hygiène, l'usage de l'eau et la connaissance croissante de l'hydrothérapie sont la précipitation sur la planète de certaines activités intérieures du plan astral dont la nature est parfaitement définie. Vues par les aspirants, ces méthodes portent le nom de purification.

2. La science de la prévention, tant des maladies que de la mort, est la précipitation sur la terre de certains modes opératoires sur le plan éthérique par lesquelles certaines formes sont utilisées correctement et par lesquelles certains agents destructeurs sont maîtrisés et empêchés de nuire.

3. La science des vaccinations est d'origine purement physique et ne concerne que le corps animal. Elle sera bientôt dépassée par une technique supérieure dont l'époque n'est pas encore arrivée.

(Traité sur les Sept Rayons, Guérison ésotérique, pp.322-324)

Le Tibétain est explicite :

  1. La vaccination participe à une formidable amélioration de la santé générale humaine
  2. « L’effet des vaccins sur les corps subtils est pratiquement nul et bien moindre que celui des maladies elles-mêmes » : on préférera donc le vaccin à l’exposition à la maladie contre laquelle il protège.
  3. « La vaccination n’a pas de valeur occulte » : en effet, comme dit précédemment, le physique n’est pas un principe.
  4. La vaccination est une reproduction humaine d’une méthode d’activité naturelle (« émanant du plan astral, des niveaux éthériques et de la terre elle-même »). Elle finira par être dépassée et remplacée par une technique supérieure mais ce n’est pas encore arrivé… à moins que le Maître ne pensait à la technique des vaccins à ARN messager qui sont plus subtiles dans la démarche parce que se fondant sur une inoculation non pas d’un corps étranger mais d’une information subtile (le plan de l’ARN) ?
  5. certains aspects liés à la démarche de vaccination sont problématiques, notamment les essais sur les animaux. Or, cette phase de test tend à disparaître de nos jours – mieux, pour gagner du temps mais aussi parce qu’inutiles pour les vaccins à ARN messager, les essais cliniques sur les animaux, dans le cadre de la crise sanitaire de la Covid-19, ont en grande partie été supprimés. C’est une donc une innovation de la recherche médicale importante qui répond justement à une des limites que pointait du doigt le Tibétain il y a un siècle.

Sur la vaccination dans le contexte de l’état de la science médicale actuelle

Pourquoi le Maître Tibétain ne choisit-il pas des maladies bien définies ou fondamentales pour étudier leur pathologie, ordonnancer leur cure, suggérer leur traitement, rechercher leur cause directe, et indiquer le détail des processus de rétablissement ? Parce que je ne puis, ô mes frères, ajouter techniquement que peu de chose à ce qui a déjà été vérifié par la science médicale au sujet des symptômes, localisations, et tendances générales coïncidant avec les états maladifs.

L'observation, l'expérimentation, les épreuves et les erreurs, les succès et les échecs ont procuré à nos contemporains des connaissances vastes et très précises sur les aspects extérieurs et les effets des maladies.

La persévérance et l'activité constante des observateurs entraînés ont également et nettement abouti soit à des cures, soit à des processus d'amélioration, soit à des mesures préventives telles que la vaccination contre la petite vérole. Après de nombreuses années, l'efficacité de ces procédés a été constatée. Les recherches, les expériences et les facilités constamment accrues fournies par la science enrichissent l'humanité dans son pouvoir d'aider, de guérir parfois, d'améliorer souvent, et de pallier les réactions de la douleur.

La science médicale et l'habileté chirurgicale ont progressé par bonds ; leurs connaissances acquises ou entrevues ont des aspects scientifiques et thérapeutiques d'une nature si vaste et si complexe qu'elles ont donné naissance à des spécialistes. Ceux-ci concentrent leurs efforts dans un domaine déterminé et ne traitent donc que certains états de mauvaise santé et de maladie. Ils acquièrent ainsi une grande habileté, de vastes connaissances, et obtiennent de fréquents succès. Tout ceci est bon, malgré ce que peuvent dire les excentriques, les partisans des remèdes de "bonnes femmes"*, les rebouteux, ou même les guérisseurs qui négligent la profession médicale et lui préfèrent un culte ou quelqu'une des nouvelles méthodes pour aborder le problème de la santé.

(Traité sur les Sept Rayons, Guérison ésotérique, pp. 479-480)

On notera en résumé non seulement le Tibétain précise que la vaccination est un « procédé efficace qui enrichit l’humanité dans son pouvoir d’aider, de guérir et d’améliorer et de pallier les réactions de la douleur », mais qu’il faut aussi se prémunir de ce que « peuvent dire les excentriques et les partisans des remèdes de bonnes femmes » et de ne pas « négliger la profession médicale » en lui préférant « un culte ou une des nouvelles méthodes » pour la santé.

Cette ultime précision cinglante me semble cruciale de nos jours en rapport avec l’approche souvent « santé / bien-être » qui est associée aux démarches spirituelles et ésotériques. Comme toujours, l’usage du discernement est indispensable dans la démarche du disciple.

En conclusion, l’ensemble des explications apportées par le Tibétain viennent conforter mon opinion sur le rapport à la vaccination en particulier et sur la place de la science médicale contemporaine dans la santé en général. Les vaccins ne sont pas quelque chose de mauvais, bien au contraire, et il me semble mal avisé d’écarter le principe de la vaccination pour de mauvaises raisons et pour des croyances infondées.

Je pense qu’il est nécessaire de se méfier de la mode du « bien-être » venue des Etats-Unis depuis quelques décennies. Je crois certes qu’une approche holistique de la santé, solide dans ses fondements comme l’ayur veda par exemple, permet de renforcer les fondations et d’ériger des remparts face aux petites vies (= microbes, virus) qui s’engouffrent dans un déséquilibre.

Toutefois, la médecine contemporaine quant à elle permet de combler les brèches et d’aider le corps en lui apportant les états de matière (= les substances, les médicaments) qui lui permettront de reconstruire les murs nécessaires à son équilibre général. Les briques naturelles (vitamines, oligo-éléments, principes actifs de plantes) sont évidemment indispensables mais je ne crois pas qu’il faille renoncer aux briques artificielles, qui sont des transmutations alchimiques de la matière (= les médicaments synthétiques) dans toutes sortes de situation de maladie, en attendant d’élaborer des techniques médicales innovantes et de plus en plus respectueuses des mécaniques et lois naturelles du corps.

En ce sens, la vaccination fait partie de cette démarche scientifique qui n’est pas contraire à une approche ésotérique. De plus, qu’on n’oublie pas que la vaccination consiste avant tout à un effort pas tant individuel que collectif : se vacciner, c’est avant tout protéger les autres. Alors, si on reconnaît cette dimension de la santé, avec le Tibétain, on peut affirmer que la vaccination participe clairement au Service à l’Humanité, pour offrir des conditions d’incarnation améliorées et, ce faisant, avoir de moins en moins à considérer le corps physique, pour libérer du temps et de l’énergie, en écartant la charge mentale correspondant au fait de se soucier du corps physique, pour se concentrer sur le véritable travail, qui est la spiritualité.

Post scriptum : de manière tout à fait annexe et indépendante du sujet, on remarquera que le texte évoque l'expression désuète (et un petit peu sexiste à rebours) de "remède de bonne femme". On notera que la langue évoluant, on parlerait plutôt aujourd'hui de "remède de grand-mère". Je me suis demandé si, dans le texte original en anglais, le Tibétain parlait aussi des "remèdes de bonnes femmes" avec le même dédain. Je me suis alors rendu compte que ce n'était pas du tout le cas : le texte originel, plus bref d'ailleurs et plus élusif, est beaucoup moins nominatif et n'évoque d'ailleurs pas explicitement les populations que le traducteur français a voulu pointer du doigt !

La phrase originale, en effet, dit ceci :

All this is good, in spite of what cranks and people with a pet method of cure may say, or even those who have no use for the medical profession and prefer some cult or some of the newer approaches to the problem of health.

Ce qu'on pourrait traduire fidèlement par cela :

Tout cela est bon, en dépit de ce que les excentriques et les partisans d'une méthode de guérison fétiche peuvent dire, ou même ceux qui négligent la profession médicale et préfèrent quelque secte ou quelque approche plus récentes au problème de la santé.

On constate donc que la traduction française actuelle qui parle des "partisans des remèdes de bonnes femmes, les rebouteux, ou même les guérisseurs" est bien plus bavarde et énumérative que les simples "partisans d'une méthode de guérison fétiche" qu'évoque le Tibétain.

Comme toujours, traduction est trahison, et celles et ceux qui peuvent lire l'anglais seront bien avisés d'échapper au zèle des traducteurs un peu trop volubiles. Surtout lorsque cela introduit une petit dose de sexisme ordinaire de l'époque des années 1930 qui n'existait pourtant pas dans le texte original.